Micro hydrolienne Cappa de 250 W
Une micro hydrolienne de 250 W a été développée par la société Japonaise Ibasei. Elle mesure moins de 1 mètre et environ 30 centimètres de diamètre. Sa production doit permettre de fournir du courant électrique pour la moitié d’une habitation soit approximativement 7 kWh si le courant est suffisamment fort.
Les avantages principaux de cette machine sont la régularité de la production d’énergie, la non pollution, la discrétion visuelle et sonore. En effet, cette micro turbine produit en continu, sauf s’il y a une sécheresse qui réduit trop le débit d’eau. C’est pour cette raison qu’il faut approximativement au minimum une vitesse de 1.5 m/s pour qu’elle génère du courant. Immergée, donc silencieuse elle ne gêne donc pas les riverains ou promeneurs. C’est un argument important quand on sait que certains habitants situés a proximité des éoliennes contestent parfois leurs implantation.
Technologie de la pico hydrolienne
Tout d’abord, c’est une hydrolienne portable facilement, munie d’un axe horizontal à 3 pales. Elle possède un carénage pour accélérer la vitesse du courant et donc éviter d’avoir un diamètre important. Donc elle s’utilise aisément dans une rivière ou un ruisseau car elle nécessite au moins 50 cm de profondeur. L’installation est faite manuellement par deux personnes en 15 minutes environ, évitant d’employer des moyens de manutention coûteux. Cette micro hydrolienne ressemble a une éolienne classique avec des pales et un axe horizontal. L’alternateur a aimants permanents au rotor et fils de cuivre au stator se situe dessus pour ne pas gêner l’écoulement du courant fluvial.
Dorénavant, six de ces micro hydroliennes fonctionnent au Népal depuis 2018 dans les montagnes de l’Himalaya. Elles sont réparties sur 3 sites différents. En effet, elles permettent d’alimenter des bornes électriques pour charger des lanternes par exemple pour les habitants d’un village isolé et coupés du réseau électrique. Des enfants de l’école emportent ces lanternes chargées chez eux. Ainsi, ils peuvent étudier plus facilement. C’est l’Agence japonaise de coopération internationale JICA pour le développement du Népal qui a mené ce projet.
Dominique Lebresne